Intervention à la Chaire Territoires en transition de Grenoble Ecole de Management

Le RAMEAU est intervenu le 2 décembre au workshop « Utilité sociale, impact social et bien-être : comment prendre en compte l’intangible ? » organisé par la Chaire Territoires en Transition au GEMLAB de Grenoble. La « Chaire Territoires en Transition, vers de nouveaux services aux citoyens » vise à produire la connaissance pour analyser, créer et expérimenter des dispositifs innovants favorisant la transition vers des espaces de vie soutenables.Elle a été lancée le 18 janvier 2019 par Grenoble Ecole de Management (GEM) avec le soutien d’acteurs publics et privés, comme Le Groupe La Poste, la Métropole Grenobloise, les syndicats mixtes des transports en commun, l’agence d’urbanisme de Grenoble, Bouygues Immobilier.

Le workshop a réuni des chercheurs et des praticiens (Institut Supérieur de Gestion à Paris, l’Accorderie, la Croix Rouge, la Chaire Territoires en Transition et Le RAMEAU), ayant tous piloté ou participé à la mise en place des démarches d’évaluation.

Il est ressorti 3 éléments majeurs de ce regard croisé :

  • Les questions sémantiques suscitent encore des débats (entre utilité sociale et impact social ; évaluation et mesure d’impact ; bien-être et bien vivre, etc.),
  • La diversité des enseignements des retours d’expériences partagés : mettre les usagers au cœur de la démarche d’évaluation, favoriser l’apprentissage mutuel avec le milieu de la recherche, co-définir les objectifs en amont du projet, identifier les indicateurs d’évaluation à partir des objectifs définis et non l’inverse…
  • Globalement, ce débat a souligné que l’évaluation est une démarche avant tout apprenante (ce qui diffère du bilan et du reporting). Elle vise à améliorer l’action mais aussi à créer un espace de dialogue entre divers acteurs impliqués dans le projet.

Mais les questions se posent sur la mise en œuvre réelle de l’évaluation  :

  • Dans quelle mesure l’évaluation permet-elle de changer les relations partenariales, notamment entre association (porteuse de projet) et entreprise (financeur – investisseur), au profit d’une véritable collaboration qui aboutit par exemple à la production de solutions communes entre ces acteurs ?
  • Si l’évaluation est de plus en plus mise en place au sein des partenariats entre associations et entreprises, qu’en est-il des partenariats public-privé ?

Enfin, si de nombreuses expérimentations d’évaluation sont mises en œuvre, il serait d’autant plus intéressant de capitaliser ces diverses démarches pour en tirer les enseignements.

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