Vous avez dit « Théorie(s) » ?

En ce mois qui valorise les articulations entre « Théorie(s) » et « Pratique(s) », pourquoi l’interview du mois d’Anne-Valérie CRESPO dans les « Jeudis de l’ODD 17 » résonne-t-elle avec 18 ans de recherche empirique du RAMEAU ?

Demain à 12 heures, vous pourrez entendre le témoignage d’Anne-Valérie CRESPO, Docteure en science de gestion, sur le « dialogue en coresponsabilité » dans l’interview mensuelle « 3 questions à… » des Jeudis de l’ODD 17.

Souvenez-vous, dans son article « valoriser les compétences ancrées et incarnées », Le RAMEAU avait déjà tenu à souligner en décembre dernier l’importance des travaux de thèse d’Anne-Valérie CRESPO pour l’accélération du mouvement d’alliances stratégiques en Territoire. Après 7 ans d’un travail académique minutieux, les conclusions sont sans appel : le « dialogue en coresponsabilité » a un triple impact sur le manager qui le pratique, sur son organisation et sur le Territoire.

Mais qu’est-ce que le « dialogue en coresponsabilité » ? Vous le saurez en écoutant le Live sur LinkedIn demain midi, mais pour faire simple : c’est se questionner entre acteurs différents sur les enjeux de son Territoire pour en déduire les actions communes qui impactent sa propre action. Naturellement, cette synthèse est réductrice, mais elle permet de comprendre pourquoi Le RAMEAU a suivi avec tant d’attention depuis 7 ans ces travaux académiques… et la raison pour laquelle son Président-Fondateur, Charles-Benoît HEIDSIECK, a eu la joie d’être membre du Jury de thèse.

C’est au sein du Groupe La Poste que la rencontre s’est faite. Anne-Valérie CRESPO y est référente territoriale de l’Alliance Dynamique en Occitanie. Le RAMEAU a vu naitre cette démarche innovante du Groupe en 2014 puisque – depuis 7 ans déjà – il cheminait avec différents services et métiers du Groupe pour qualifier les enjeux d’alliance de cette « Institution » française. La Poste incarne non seulement la (ré)conciliation entre l’économie et l’intérêt général, mais aussi la transformation de ce dernier depuis… Louis XI vers 1476 ! Les 4 missions d’intérêt général de La Poste ont en effet subi de très forte évolutions depuis 20 ans, et le fait de les « vivre en direct » depuis 2008 est source d’enseignements très structurant pour Le RAMEAU.

 Dès la première rencontre avec Anne-Valérie CRESPO, l’enjeu de comprendre comment les alliances font évoluer non seulement le Groupe, mais aussi les Territoires et les Personnes, a été au cœur des débats. Il s’agissait bien d’articuler la performance de l’entreprise, l’innovation issue des partenariats territoriaux et la confiance à la fois interne des postiers et externe des partenaires. Rappelons qu’en parallèle, Jean-Paul BAILLY qui venait de transmettre la Présidence à Philippe WAHL en septembre 2013, était très impliqué dans le groupe de travail « mutations de l’intérêt général », et que la diversité des expérimentations avec les différents services permettaient d’apprécier la diversité des approches (réflexion stratégique de « l’Enseigne » sur les partenariats en 2008, expérimentation de l’accompagnement stratégique du partenariat avec Jaccede.com l’année d’avant, lancement de l’expérimentation « Agir ensemble en Territoire » à Poitiers en 2010, réflexion sur les alliances stratégiques pour la Banque Postale en 2011, modélisation d’un référentiel d’évaluation partenariale en 2012, et préfiguration de l’Alliance Dynamique en 2013). A la racine de cette alliance stratégique entre La Poste et Le RAMEAU en 2007, il est utile de rappeler l’innovation partenariale du « Parcours DECLIC » pour les clientèles fragiles imaginée par Christel KOELHER, et la détermination entrepreneuriale de la Responsable de la RSE de l’Enseigne de cette époque, Laurent DURAND.

Pour en revenir au « parcours en Commun(s) » entre Anne-Valérie CRESPO et Le RAMEAU, il s’est aussi traduit concrètement en 2019. Fort de l’évaluation quinquennale de l’Alliance Dynamique l’année d’avant, la DR Occitanie s’est portée volontaire pour expérimenter la nouvelle méthode de déploiement territorial de l’Alliance Dynamique que la Direction de l’Engagement Sociétal du Groupe avait définie sous l’impulsion de Muriel BARNEOUD. Avec comme référent Anne-Marie JEAN puis Pascal CAYE, l’objectif était de prendre conscience de la valeur des partenariats territoriaux déjà impliqués, et de qualifier leur diversité, avant de pouvoir en articuler une cohérence nationale et territoriale optimum. Tandis que la réflexion sur la Raison d’Être du Groupe se construisait, il était important de pouvoir illustrer combien la démarche de co-construction territoriale était déjà incarnée, sans avoir encore les moyens de la traduire en indicateurs de performance. Le passage de « La Poste en Territoire » à la « Poste des Territoires », au cœur du Projet d’Entreprise, a fini de rendre compte de cette réalité déjà ancrée et incarnée et pourtant encore peu valorisée.

De l’intuition initiale de « l’Enseigne » (aujourd’hui renommée « Le Réseau ») à l’inscription au cœur du Projet de La Poste, il aura fallu 14 ans. Loin d’être du temps perdu, c’est au contraire, un rythme parfaitement cohérent avec la taille, l’ADN et l’histoire d’une Institution de plus de 500 ans. Cette temporalité est d’autant plus importante que La Poste est au cœur de notre « Vivre ensemble » puisqu’elle a depuis son origine la transmission du Lien comme ADN. A l’époque par le courrier à cheval, aujourd’hui par le juste équilibre entre « Numérique(s) et Territoire(s) », autrement dit entre technologie et proximité.

Cet exemple à lui seul justifiait de choisir Anne-Valérie CRESPO comme témoin des « Jeudis de l’ODD 17 » … mais si nous lui avons proposé de répondre aux questions de « l’ODD 17 en pratiques » en ce mois consacré à l’articulation entre « Théorie(s) » et « Pratique(s) », c’est aussi parce que son chemin personnel résonne profondément avec le cheminement empirique du RAMEAU, et la place de la relation avec le monde académique dans la valeur de son Action.

 

Pourquoi cet exemple inspirant est représentatif du cheminement en « théorie(s) » du RAMEAU ?

Dès sa création, Le RAMEAU a souhaité se positionner comme un « laboratoire de recherche empirique » … sans bien savoir ce que cela signifiait.

Son intuition initiale était alors que la pratique des organisations – corps sociaux vivants et non simples « métaverses organisationnels » – nous disait quelque chose de notre capacité à « faire société » que nous ne savions pas alors capter et encore moins qualifier en 2006. Le Président-Fondateur du RAMEAU avait vécu l’expérience 14 ans auparavant que la pratique partenariale avec des « mondes différents » avait comme vertu cachée de (ré)concilier des positions qui semblaient opposées, et surtout de faire émerger des solutions que personne n’aurait pu imaginer avant, souvent paradoxalement très simples ! Et si cette expérience vécue au début des années 90 avait valeur de « signal faible » ? Et si « co-construire le bien commun » pouvait avoir comme effet de (ré)concilier l’économie et l’intérêt général ? Ce sont sur cette simple expérience et hypothèse empirique que Le RAMEAU a été créé en 2006.

Dès 2008, grâce à des rencontres aussi structurantes que celle avec La Poste, l’AFM-Téléthon, AG2R LA MONDIALE, la Caisse des Dépôts ou encore la Croix-Rouge française (… pour ne citer qu’elles, pardon pour toutes les autres expérimentations au moins aussi impactantes !), les hypothèses initiales ont pris corps. Fort de ces « signaux faibles » captés, Anne ROBIN, triplement Docteure en statistique, sociologie et philosophie, a initiée les premières études statistiques pour comprendre la maturité collective sur les partenariats d’intérêt général. C’est ainsi que Le RAMEAU a décidé d’activer les premiers liens avec le monde académique. Dès cette période, il comprend qu’il faudra un long chemin pour que la rencontre entre « Théorie(s) » et « Pratique(s) » puisse se faire, et décide d’en prendre le temps nécessaire, tant du côté de la recherche que de l’enseignement.

Que retenir de ce cheminement en synthèse ?

 

Côté recherche, une approche systémique pragmatique

Pour évaluer la valeur du chemin parcouru, commençons par la partie recherche. C’est en 2019, une décennie après avoir initié la démarche, que les premiers résultats concrets apparaissent. Ils sont alors triples :

  • Côté action collective transformatrice: sous l’impulsion de l’Institut pour la Recherche de la Caisse des Dépôts, des Ateliers de « regards croisés Chercheurs & Praticiens » sont organisés en 2018-2019 pour mettre en débat les résultats du colloque « Impact des alliances innovantes au service du bien commun » de 2017 ( Actes du colloque). Ces travaux en « Commun(s) » permettront d’établir une vision systémique de la capacité d’actions holistique telle que formulée ci-dessous. Ils seront au fondement de l’étude d’impact 2018-2022 du faire alliance en France.

  • Côté vision partagée: pour la première fois, Le RAMEAU sera invité en mars 2019 à un séminaire européen de recherche – le colloque de recherche européen Part’Innov – et ses travaux seront ensuite publiés dans une revue académique, sous la direction de la juriste Marie BUI-LETURCQ et du philosophe Emmanuel GABELLIERI. Ce double regard, dans la pluralité des disciplines académiques, sera le fondement de l’accélération des « ponts » établis entre Le RAMEAU et le monde académique.
  • Côté gestion régulatrice:  au moment de la préfiguration de la Fondation des Territoires, et du lancement en 2019 du programme « Chef de projet innovation territoriale », l’invitation d’AgroParisTech Clermont-Ferrand à rejoindre la Chaire InterActions sera alors perçue comme une « consécration » du cheminement initié une décennie auparavant pour établir les modalités de travail adaptées entre la « recherche empirique » du RAMEAU et les exigences méthodologiques d’un travail académique pour passer de la connaissance empirique à la structuration de compétences stratégiques. Quatre ans plus tard, le « Pari de la confiance » est gagné !

Cette triple reconnaissance de la valeur des travaux empiriques du RAMEAU aura deux effets collatéraux stratégiques, l’un du côté de l’outillage des praticiens, et l’autre du côté des institutions. Du côté des méthodes et outils, Le RAMEAU publiera fin 2019 deux référentiels structurants : « modèles socio-économiques d’intérêt général » et « l’évaluation partenariale en pratiques ». Du coté institutionnel, le Ministre Gabriel ATTAL, alors Secrétaire d’Etat à l’Engagement, confiera en octobre 2019 à la Députée Cathy RACON-BOUZON et à Charles-Benoît HEIDSIECK une mission ministérielle sur l’accélération des alliances stratégiques d’intérêt général entre associations, entreprises et Collectivités territoriales (cf. bilan de la feuille de route en mai 2022). Rien n’aurait été possible si la solidité de la démarche empirique n’avait été préalablement sécurisée.

Côté enseignement, une pédagogie par l’exemple

C’est à ce moment-là que l’autre « jambe » des liens avec le monde académique – l’enseignement – a pris tout son Sens, tant en terme de direction que de valeur.

Dès 2008, les liens ont en effet été établis avec l’enseignement. Fort des premières études de l’Observatoire des partenariats qui (dé)montraient déjà les effets des alliances d’intérêt général, les deux premières actions de partage des connaissances ont été lancées. L’une avec l’Ecole des Mines de Paris dans le cadre de la formation sur les spécificités du Management associatifs pilotée par l’ADEMA, et l’autre avec l’ESSEC dans le cadre de la Chaire sur l’Innovation sociale. Le double enjeu managérial (interne aux organisations) et écosystémique (capacité transformatrice d’innovation) était alors mis en valeur dans chacune des deux démarches. C’est d’ailleurs avec l’ESSEC qu’en 2015 l’expérimentation ira plus loin en testant une forme d’auto-formation avec la création du premier MOOC en « Commun(s) » sur les partenariats associations-entreprises. Il sera suivi l’année d’après par celui sur la co-construction territoriale, puis en 2019 – en même temps que la publication du référentiel « modèles socio-économiques d’intérêt général » – par un MOOC sur les spécificités des modèles associatifs.

Cette approche structurante d’une pédagogie adaptée de « l’apprendre à faire alliance » sera modélisée en 2015. Elle se fera grâce à la Fondation Bettencourt Schueller, qui aura l’année d’avant accepté de financer à hauteur de 1,5 M€ la capitalisation et la modélisation des travaux de recherche empirique du RAMEAU. Conscient de sa responsabilité, le laboratoire de recherche empirique définira une démarche pédagogique originale, fondée sur un principe directeur structurant : laisser chacun libre de définir son propre parcours d’usage en choisissant les outils pour s’informer, se former et agir efficacement en fonction de son profil, de ses objectifs et de sa maturité.

Cela obligera à prendre le temps de : premièrement qualifier, mesurer et illustrer un « savoir légitime », deuxièmement de pouvoir le décliner en « outils éprouvés » par la pratiques des « pionniers », et troisièmement – défi le plus difficile – d’inventer un dispositif d’accès à la connaissance et de partage des compétences qui permettent à chacun de se les approprier.

Le modèle pédagogique imaginé par Le RAMEAU

Pour mesurer la complexité de l’exercice, rappelons la célèbre phrase attribuée à Confucius « L’expérience est une bougie qui n’éclaire que celui qui la porte ». Dès lors, comment partager une réalité dont les acquis ne sont pas conscientisés ? L’équation semblait encore impossible en 2016 lorsque la fin du partenariat avec la Fondation Bettencourt Schueller semblait n’avoir produit à ce stade que peu de résultats tangibles… Les 1,5 M€ auraient-ils été inutiles ? Pourquoi avoir prolongé l’expérience et continué d’investir jusqu’à 5 M€ de fonds privés pour parachever en 10 ans la capitalisation de l’ensemble de l’expérience acquise par Le RAMEAU ?

Côté alliances stratégiques, un démonstrateur de l’ODD 17 en pratique

C’est en 2015 que Le RAMEAU a (enfin) compris la valeur de son action. Si depuis 2006, il menait des expérimentations innovantes, des études structurantes et des mises en débat passionnantes (… et parfois passionnées !), c’est parce que le laboratoire de recherche empirique ne s’était pas trompé sur la valeur de la capitalisation de l’expérience partenariale.

Il en a lui-même fait l’expérience en 2015 avec une triple publication :

  • Côté gestion régulatrice:  après cinq ans d’expérimentation, et fort des résultats de 18 mois de démarche collective « Partenaires d’Avenir » pour en mettre les résultats en débat, la méthode d’évaluation partenariale sera publiée au travers d’un premier référentiel qui sera (ré)actualisé en 2019. Elle sera notamment issue des retours d’expérience avec le Groupe La Poste en préfiguration de l’Alliance Dynamique, le Mouvement EMMAUS lors du renouvellement de son partenariat avec GDF-SUEZ (devenu ENGIE), ce dernier lors du lancement de la démarche « Rassembleurs d’énergies » et AG2R LA MONDIALE dans le cadre de son Fonds d’innovation. En échos aux propos du Commissaire Général à l’Investissement, Louis SCHWEITZER, ils témoigneront de la difficulté de l’exercice. C’est aussi le moment où la Caisse des Dépôts lance le programme « Culture de l’innovation et de l’Entrepreneuriat » dans le cadre du Programme des Investissements d’Avenir (PIA II) dont Le RAMEAU a l’honneur d’être membre du Jury, et dont les résultats ex-post viennent d’être rendus publics.

  • Côté action collective transformatrice: sous la Présidence de Jean-Paul DELEVOYE, Président du Conseil Economique, Social et Environnemental, le référentiel « modèle d’investisseur sociétal » est publié à l’occasion du colloque « Alliances & Innovations » au CESE. Animé par le journaliste Gilles LEGENDRE (aujourd’hui Député), cet événement rend compte des retours d’expérience d’un programme de recherche empirique qui a mobilisé alors 8 « investisseurs sociétaux » pionniers. 37 M€ ont alors déjà été investis par des partenaires privés autour d’une cinquantaine d’innovations sociétales en changement d’échelle. A partir de là, une nouvelle étape s’ouvre sur l’innovation territoriale. Fin 2023, ce sont au total plus de 100 M€ d’investissements auprès d’une centaine d’innovations qui ont permis de qualifier, mesurer et illustrer la valeur du « modèle d’investisseur sociétal ».

  • Côté vision partagée: c’est la même année 2015, qu’après 18 mois de réflexion prospective, le rapport « Intérêt général : nouveaux enjeux, nouvelles alliances, nouvelle gouvernance » est publié. Ces travaux inviteront à se questionner sur les nouveaux équilibres nécessaires entre les trois leviers d’activation de l’intérêt général : la vision partagée, l’action collective transformatrice et la gestion régulatrice. Ils suggèrent que la prédominance du dernier levier nécessite de nouvelles alliances pour inventer de nouveaux équilibres. Sans rien retirer à la légitimité de la gestion de l’intérêt général, il est nécessaire que l’action qui incarne la co-construction du bien commun vienne en éclairer les arbitrages. Cette articulation intérêt général / bien commun deviendra alors la clé de voûte des travaux de recherche empirique du RAMEAU.

Grâce à l’investissement structurant de la Fondation Bettencourt Schueller, une réelle avancée est alors ouverte en 2015. Les études PHARE de l’Observatoire des partenariats montrent alors la conscience partagée d’un « devoir d’alliance » pour répondre aux fragilités au plus près des Territoires dont les spécificités doivent être reconnues.

C’est ce qui donnera l’impulsion pour 3 Actes structurants l’année d’après à l’occasion des 10 ans du RAMEAU : la modélisation du panorama des (re)découvertes du cheminement de recherche empirique, la co-écriture d’un livre en « Commun(s) » : « Bien commun : vers la fin des arrogances ! » pour illustrer la convergence des regards de profils d’acteurs radicalement différents, et la création de la Fondation pour la Co-construction du bien commun afin de « prendre soin » de ceux qui « prennent soin de nous » en prenant le risque du temps long.

Mais, au-delà de ces résultats en France, c’est ce qui se passe à l’international qui semble consacrer cette même année 2015 l’utilité des travaux empiriques du RAMEAU. Il voit alors le triple levier VISION – ACTION – GESTION lui aussi activé non plus simplement au plan d’une Nation, mais de l’union d’entre elles. La signature de l’Agenda 2030 en septembre 2015 par les 193 Nations Unies, précédée d’un Acte symbolique très fort trois mois avant, et succédée par un Engagement tout aussi structurant trois mois après lui laisse à penser qu’une transformation systémique est réellement à l’œuvre. Dès lors, Le RAMEAU renforcera ses liens académiques pour le démontrer : c’est le sens de l’étude d’impact du faire alliance en France et dans ses 13 régions métropolitaines menée entre 2018 et 2022. Il en fera le rappel lors du 1er cahier de recherche publié avec l’Institut pour la Recherche de la Caisse des Dépôts en mars 2022, partagé avec les journalistes lors de premier diner de presse que Le RAMEAU organise. Une fois encore, c’est au CESE que cette nouvelle étape est franchie…

… et la boucle est bouclée ! Le prochain séminaire de recherche coorganisé avec l’Institut sur le rôle des acteurs académiques, tant en matière de recherches et d’enseignements, et sur les liens avec les praticiens, est un hommage à ce cheminement apprenant que la laboratoire de recherche empirique a lui-même vécu.

S’il n’est possible d’éclairer avec la bougie que lorsqu’elle a été portée, nous espérons contribuer à résoudre aujourd’hui l’équation jugée impossible par Confucius de pouvoir en diffuser les effets plus largement. Pour y parvenir, il est non seulement utile de partir de la « Théorie » pour rendre compte de la diversité des « Pratique(s) » comme nous venons d’en tenter l’explication aujourd’hui, mais également de faire l’inverse….

C’est ce que nous ferons dans l’article de demain « Vous avez dit Pratique(s) ? ». A demain donc pour la suite du cheminement !