En 12 ans de recherche empirique sur la co-construction du bien commun, c’est la première fois que Le RAMEAU prend la parole pour alerter sur un risque de passer à côté d’une opportunité historique. Nous devons veiller à ce que les sujets traitant de la co-construction soient pris à leur juste mesure et ne soient pas des réflexions « hors sol », loin du principe de réalité qui régit toute capacité à être pertinent.
Dans le prolongement du colloque du 12 janvier au CESE, Le RAMEAU a tout d’abord rappelé qu’il faut « changer de méthode et faire le pari de la confiance » ; puis il a réaffirmé que pour être efficace il faut « s’inspirer des pionniers », pour agir de façon efficace. Le RAMEAU se demande aujourd’hui si nous savons nous poser les bonnes questions. L’actualité nous en donne une illustration concrète : la mission « Entreprise et intérêt général ». La question est au cœur de la réflexion sur la mutation de l’intérêt général. Les co-présidents de la mission – Nicole NOTAT et Jean-Dominique SENARD – sont des personnalités de grande qualité parfaitement ciblées et profondément complémentaires. Pourtant les questions de la mission sont-elles bien posées ?
Vous trouverez ci-joint une Tribune – 3éme volet de notre réflexion sur l’intérêt général. Son cheminement amène à la conclusion que la mission risque probablement de passer à côté de l’essentiel. Le RAMEAU invite donc à ne pas se tromper de combat !
De plus, comme en 2013 à l’occasion des Assises de l’Entrepreneuriat, Le RAMEAU rédige actuellement une note au Gouvernement sur les convictions issues de ses travaux de recherche pour éclairer les pistes à investiguer. Constatons que 5 ans après, 8 des 10 propositions ont été mises en œuvre. Gageons qu’une fois encore, le bon sens l’emportera !
Téléchargez la Tribune du RAMEAU « Intérêt général : posons-nous les bonnes questions ? »