C’est la question qu’ont posé la Fondation Croissance Responsable et Reporters d’Espoirs lors d’un colloque à l’Institut de France.
Comme toujours avec Reporters d’Espoirs, les débats ont été à la fois de qualité et d’une grande diversité ce qui permet d’appréhender la question par de multiples regards.
Soulignons la conclusion de Xavier DARCOS, chancelier de l’Institut de France. Nous devons faire preuve d’un « réalisme obligatoire », mais « si le cosmos nous désespère, l’espérance vient de très nombreuses initiatives fécondes qui ont la puissance de changer le monde ». « La somme de ces petites lumières fait un grand éclat ». « Vive la Confiance, l’Espérance et la Foi ! ». Mais pour cela, il est nécessaire à la fois d’accepter que « personne ne s’en sortira seul », et que plus qu’une critique de chacun des acteurs (État, entreprises, hommes politiques…), c’est « le procès de la brièveté » qu’il faut faire. Car si une chose est certaine c’est « qu’il faut changer de rythme ». Comment mieux résumer la situation surtout si l’on précise que le Chancelier termine son intervention par un engagement : « changer de rythme, c’est aussi valable pour l’Institut de France, et nous nous y attelons ! ».