L’invitation du RAMEAU fin 2024 était claire : il devient impératif de créer de la valeur en « Commun(s) ». Qu’est-ce qui légitime ainsi cette position ? Quelles contributions actives le laboratoire de recherche peut-il faire ? Quels engagements prend-il pour 2025 ? Voilà les questions auxquelles cette Tribune de rentrée se propose de répondre.
Après avoir réaffirmé l’urgence de (ré)investir dans l’intérêt général (cf. article « Intérêt général : serons-nous (enfin) écoutés ? »), puis constaté la difficulté des politiques à piloter l’intérêt général (cf. article « Intérêt général : faut-il désespérer ? »), Le RAMEAU a invité à lever l’inertie qui empêche de voir l’amplification du mouvement de co-construction du bien commun (cf. article « Intérêt général : n’ayons plus peur, Agissons ! ». Le laboratoire de recherche a proposé une méthode pour définir une stratégie d’intérêt général durable et inclusive. Il s’est lui-même engagé à travailler en priorité en 2025 sur la valeur en « Commun(s) » (cf. note stratégique « Décrypter une valeur écosystémique »).
Le référentiel « l’évaluation partenariale en pratique », publié en 2019, se terminait par une méthode de valorisation de l’action collective transformatrice, et c’est par la démonstration de sa pertinence que s’est achevée l’année 2024. Cette démarche permet aujourd’hui de pouvoir accélérer les transitions. Pour en comprendre la dynamique, il est utile de relire le cheminement de recherche empirique qui a permis d’en arriver là, et de le relier à nos défis actuels, afin de mettre en perspective les fruits de près de deux décennies de recherche empirique.
Relire les racines de (re)découvertes empiriques des pratiques d’intérêt général
Toutes les formes de gouvernance ont comme responsabilité d’articuler la cohésion des acteurs autour d’une vision partagée, la cohérence des actions autour d’une dynamique collective, la pérennité des ressources grâce à un système de gestion responsable. Cela constitue le triptyque de leviers Vision – Action – Gestion qui se décline selon la nature des organisations. Selon les organisations, le chemin peut partir de l’un de ces trois piliers, puis s’appuyer sur les deux autres dans des modalités telles que l’illustre le schéma ci-dessous. Dès lors, comment établir une stratégie durable et inclusive ?
3 chemins d’articulations des leviers Vision-Action-Gestion
Accessible depuis la plateforme « Piloter l’innovation sociétale : valoriser et développer ses compétences », la démarche « Impacts &Trajectoires » propose une méthode innovante pour se projeter dans l’avenir, en tenant compte à la fois de son positionnement, du « 1er kilomètre des besoins » de son écosystème, et des impacts prioritaires que se fixe l’organisation. Le laboratoire de recherche empirique Le RAMEAU s’est appliqué cette méthode dès 2014. Il a donc maintenant une décennie de recul pour en mesurer la pratique.
A l’issu de son premier cycle d’innovation 2008-2014, le défrichage des enjeux et des pratiques partenariales avait ouvert 6 pistes d’investigation. Le panorama ci-dessous en décrit les principaux résultats. Dès lors, comment les partager utilement ?
En 2014, la matrice Vision-Action-Gestion posée pour lancer les travaux sur les mutations de l’intérêt général en France incite Le RAMEAU à clarifier à la fois ses objectifs et son chemin. Ce dernier était simple : il se caractérise par son positionnement de laboratoire de recherche empirique à partir de l’observation des pratiques pionnières et d’expérimentation de terrain. L’articulation adaptée était donc toute trouvée : compléter les chemins étudiés par un ordonnancement dans le sens Action-Vision-Gestion.
Les objectifs eux aussi étaient clairs : modéliser les pratiques innovantes & co-construire les dispositifs en « Commun(s) » nécessaires au déploiement du faire alliance, éclairer la manière dont les nouveaux modèles d’intérêt général étaient en cours de (ré)invention, et outiller les organisations et les Territoires afin de (ré)concilier économie et intérêt général.
L’ambition était alors posée : faire (re)connaitre la valeur du « faire alliance » pour accélérer les innovations permettant de réduire les fragilités tout en faisant émerger de nouveaux moteurs de développement socio-économique durable.
Le cap et le cadre étant clarifiés, comment passer à l’Action ? Co-construire avec les « pionniers » des démonstrateurs permettant de qualifier les méthodes, d’en mesurer les effets et d’en illustrer les pratiques. Le tableau ci-dessous résume le deuxième cycle d’innovation du RAMEAU de 2014 à 2020.
A partir de 2018, la dynamique s’est accélérée. Le colloque « Intérêt général, dès aujourd’hui l’affaire de tous ? » et les échanges avec le Cabinet du Président de la République ont permis de renforcer la légitimité du programme d’appropriation des méthodes de faire alliance, et de susciter un nouveau dialogue au travers de la préfiguration de la Fondation des Territoires. Côté acteurs académiques, les Ateliers praticiens-chercheurs ont permis de modéliser un cadre Vision-Action-Gestion décliné des Objectifs de Développement Durable.
Lorsqu’en 2019 les référentiels « Modèles socio-économiques d’intérêt général » et « L’évaluation partenariale en pratique » viennent parachever les travaux de modélisation sur le pilotage de l’intérêt général, la maturité était là pour lancer une nouvelle étape. Elle s’est incarnée avec la mission ministérielle sur l’accélération des alliances stratégiques entre Collectivités territoriales, entreprises et associations.
Relier le chemin de valorisation du faire alliance à nos défis « Commun(s) »
En matière de chemin du médicament, il faut dix ans pour obtenir « l’AMM – l’Autorisation de mise sur le marché ». C’est ce qui permet à l’autorité de référence de reconnaitre la valeur thérapeutique d’une solution, sa faisabilité technique, mais aussi son innocuité au travers d’effets secondaires qui sont connus et maitrisés. Aucune année mieux que 2020 aura mis en lumière l’anticipation nécessaire pour ne pas prendre des décisions « à la légère ». Si le vaccin contre le Covid 19 a pu être « trouvé » en 10 mois, c’est parce que les pistes thérapeutiques innovantes utilisées avaient été ouvertes et développées dès 1986 avec le décryptage du 1er gène. L’AFM-Téléthon en a fait son combat depuis lors pour faire émerger des thérapies innovantes capables de soigner les plus complexes des plus complexes des maladies rares : les maladies neuromusculaires ; celles qui attaquent nos muscles.
C’est au travers d’un compagnonnage depuis 2007 avec l’AFM-Téléthon que Le RAMEAU a développé son propre chemin d’innovation. Sa méthode de recherche empirique s’inspire du chemin du médicament inventé par l’association française en ce sens que si cette dernière travaille sur les muscles qui relient les organes vitaux au sein d’un corps humain, Le RAMEAU travaille sur les liens qui relient les organisations au sein d’un écosystème territorial. Très vite le parallélisme est apparu comme pertinent. L’intérêt général n’est autre que l’architecture de nos « muscles » collectifs qui tiennent les fondements de la Nation.
2020 en a fait une triple démonstration :
- les Français ont réaffirmé en mai 2020 à 81% l’urgence de « jouer collectif » non seulement face à la crise sanitaire, mais plus encore pour rebondir ensuite,
- le Ministre en charge de l’Engagement, Gabriel ATTAL, a validé la « feuille de route » ministérielle co-construite par plus d’une centaine de réseaux publics & privés, nationaux et territoriaux,
- la démarche d’anticipation de sortie de crise pour les acteurs et actions d’intérêt général a mobilisé près d’une cinquantaine d’acteurs d’ingénieries pour concevoir ensemble les conditions d’une réponse adaptée aux personnes et territoires les plus fragiles.
L’AMM étant posée, pour la rendre visible et lisible, une « vitrine » institutionnelle fut créée au travers de l’espace « Alliances & Territoires » sur le site associations.gouv.fr. Il s’agissait aussi d’en financer le déploiement, et de faire les premiers pas vers une valorisation collective des impacts du faire alliance. C’est ainsi que fut lancé le Fonds ODD 17 pour engager une première stratégie triennale 2020-2022.
L’année 2021 a été l’année de la capitalisation. En janvier, le bilan de la démarche 2014-2021 « Intérêt général, dès aujourd’hui l’affaire de tous » est remis aux représentants de l’Assemblée Nationale, du Conseil économique, social et environnemental (CESE), ainsi que du Haut-Commissariat au Plan. Un mois plus tard, la proposition de loi d’expérimentation du droit d’alliance d’intérêt général est déposée à l’Assemblée Nationale, reconnaissant ainsi la valeur du chemin collectif mené depuis les Assises de l’entrepreneuriat en 2013. Dans la foulée, la plateforme odd17.org a constitué le « back office » en « Commun(s) » des MEDOC – Méthodes, Exemples, Données, Outils et Compétences – nécessaires au déploiement d’une stratégie nationale de déploiement des alliances d’intérêt général.
L’année 2022 marque l’année de l’évaluation. Grâce à la 1ère étude d’impact de l’ODD 17 à l’échelle d’une Nation et de ses 13 régions métropolitaines, la France se dote d’une vision systémique. 16 fragilités, 10 profils d’acteurs et 5 échelons territoriaux sont analysés pour décrypter la manière dont les Français, les élus locaux, les dirigeants d’entreprise dans leur diversité, les responsables des structures d’intérêt général (associations & fondations), et les acteurs académiques se positionnent. Pilotée par l’Observatoire des partenariats, cette étude a mobilisé 21 études statistiques, 1.000 exemples inspirants (650 partenariats et 350 écosystèmes territoriaux), 7 débats nationaux et 50 partages territoriaux. L’Institut pour la Recherche de la Caisse des Dépôts et Le RAMEAU en synthétisèrent les résultats au travers de deux premiers cahiers de recherche « ODD 17 : les impacts du faire alliance en France » et « ODD 17 : les leviers d’un changement systémique ». Les premières fiches Repères sont publiées pour éclairer chacun des domaines, acteurs et territoires, et la base IMPACT-Alliances est créée pour faire du recensement des exemples inspirants un véritable outil de pilotage des alliances stratégiques. Tandis que Le RAMEAU remet en fin de mandature du Gouvernement les résultats de la « feuille de route » ministérielle, la Fondation des Territoires est créée après 5 ans de préfiguration pour prendre le relais de ce pilotage institutionnel.
Fort des résultats de la stratégie 2020-2022 de valorisation du faire alliance, 2023 est l’année de modélisation des résultats. Le bilan du programme quinquennal 2018-2022 de l’Observatoire des partenariats et la quadruple évaluation du Fonds ODD 17 ont alors confirmé la pertinence des prototypes expérimentés. Il convenait alors d’en créer des modèles pérennes. La boussole de l’ODD 17, la déclinaison des MEDOC sur les 4 objectifs du faire alliance, et la modélisation de l’économie d’alliance ont ainsi été au cœur de cette année de transition.
Le cahier de recherche « ODD 17 : Economie(s) & Territoire(s) » concluait l’année 2023 en invitant à « passer à l’Action » au travers de l’innovation territoriale, levier stratégique de conduite d’un changement systémique au travers d’une territorialisation des transitions.
L’année 2024 a été consacrée à l’analyse des dynamiques territoriales, du local à l’international. Pour « boucler la boucle », l’objectif était de revenir sur la dimension de « faire valoir », mais non plus de manière institutionnelle et politique, mais de façon stratégique et opérationnelle. Le défi était clair : donner à chacun les moyens de se positionner en fonction de son profil, de ses objectifs, de ses moyens et de sa maturité. Il convenait donc de décliner les 10 profils d’acteurs, et les 4 objectifs stratégiques du faire alliance, en tenant compte de 4 tailles d’organisations & de territoires, ainsi que de 3 niveaux de maturité (1er pas, valorisation des pratiques et développement des compétences).
Le cahier de recherche ODD 17 : Quelles trajectoires territoriales ? en retrace les conclusions : les Territoires sont le creuset de la conduite du changement que nous vivons. Prendre en compte leur diversité, et comprendre les effets de taille, sont les moyens les plus efficaces de co-construire des Projets de Territoire à l’ampleur de nos défis collectifs.
Les leviers de la territorialisation des transitions
L’étude Impacts & Trajectoires – Elus locaux de l’Observatoire des partenariats réalisée montre qu’aujourd’hui 42% des maires constatent que leur Territoire est en dynamique de coopérations locales pour réduire les fragilités et faire émerger de nouveaux modèles de développement socio-économique durables… alors qu’ils n’étaient que 25% en 2020. Dès lors, comment accélérer le mouvement enclenché ?
Ré-inventer des trajectoires de transitions durables et inclusives
Après 5 ans de préfiguration, la Fondation des Territoires a été créée en 2022 après avoir piloté la co-élaboration de la Charte du faire alliance avec un panel de Territoires, du local à l’international. Son objectif est d’être un espace de dialogue entre acteurs publics et privés, à l’écoute des Territoires, afin de valoriser les pratiques émergentes qui contribuent à un pilotage de l’intérêt général plus durable et inclusif. Depuis sa création, chaque année, elle publie une note sur les avancées collectives qui restent « sous les radars ». En 2022, il s’agissait d’éclairer la notion de Territoire, et en 2023 de valoriser les compétences de l’ingénierie de proximité.
La note 2024 de la Fondation des Territoires « L’innovation territoriale en Actions » étaye les conditions d’accélération des transitions. Elle met en valeur 4 leviers : la connaissance, la capitalisation, les compétences et les capacités d’investissement. Chacun d’eux a fait l’objet en 2024 d’avancées significatives que décrypte la Fondation.
La diffusion de données à 360° : En début d’année, le rapport intermédiaire « Vers de nouveaux modèles socio-économiques », et la note exploratoire du programme « Jeunes & Territoires 2050 », ont invité à construire AVEC la pluralité des acteurs de nouveaux modèles d’action au plus près des réalités de terrain. Un état de lieux a été réalisé pour en décrypter les enjeux et les pratiques déjà existantes. L’étude « Savoir se situer dans un monde en mutation » de l’Observatoire des partenariats en rend compte.
Les plateformes numériques d’accompagnement : Pas moins de 4 plateformes d’accompagnement numérique ont été mises en place pour permettre à chacun de s’informer, se former et agir efficacement en fonction de son objectif prioritaire. Chacune de ces plateformes est fondée sur un référentiel de pratiques, une note de synthèse pédagogique, un kit pratique librement accessible (cf. rubrique des outils pour agir), et de parcours pédagogiques adaptés à 3 besoins : faire ses premiers pas (3 formats d’appropriation), valoriser ses pratiques (un parcours expérientiel) et développer ses compétences (3 formats de formation). Il est possible d’accéder librement aux ressources suivantes :
- Concilier performance & engagement au travers d’une Responsabilité Sociétale des Organisations (RSO) ancrée et incarnée, avec la plateforme « Coopérer efficacement »,
- Piloter, équilibrer et hybrider son modèle socio-économique, avec la plateforme « Trajectoires socio-économiques »,
- Accélérer l’innovation sociétale grâce à la valorisation et au développement des compétences adaptées, avec la plateforme « Piloter l’innovation sociétale »,
- Co-construire un Projet de Territoire durable et inclusif, avec la plateforme « L’innovation territoriale en Actions ».
La qualification des compétences transversales : C’est sur ce point que les avancées ont été les plus significatives en 2024. Elles se déclinent en 3 axes complémentaires : la recherche, la pratique et la stratégie.
Du côté de la recherche académique, les résultats du programme « Chef de projet innovation territoriale » ont été résumé dans le cahier de recherche « ODD 17 : quelles trajectoires territoriales ? ». Ce programme 2019-2024 a mobilisé 44 partenaires, dont notamment les acteurs académiques (cf. article « La recherche souhaite un bel anniversaire aux ODD »). Il a notamment été l’occasion pour la Chaire InterActions d’AgroParisTech d’étudier les compétences mobilisées par ces « pivots » de l’innovation territoriale dans les petits & moyens territoires. La note « Chef de projet innovation territoriale : contours, compétences, métier » de Cécile COT et Laurent LELLI du Campus de Clermont-Ferrand d’AgroParisTech en résume les conclusions. Elle explique la valeur et les limites des pratiques professionnelles de ces Chefs de projet en charge de l’innovation qui sont nécessairement confrontés à des injonctions contradictoires. L’équipe d’AgroParisTech invite donc à clairement distinguer ce qui relève de la valorisation des pratiques innovantes du développement des compétences qui n’est possible que lorsque les référentiels sont clairement établis.
Du côté des praticiens, ces travaux ont été l’occasion de co-élaborer une grille de qualification des pratiques, fondée sur le triptyque Vision-Action-Gestion d’activation de l’intérêt général. Le Réseau des 350 « catalyseurs territoriaux » fêtait son 10ème anniversaire en 2024 (cf. Actes et replays de l’événement, et article « Les Résistants de l’intérêt général sont prêts ! »). Ce fut l’occasion de mettre en débat cette grille de qualification des pratiques et des compétences, et de mener une étude exploratoire sur les pratiques d’ingénierie territoriale des « catalyseurs » qui incarnent l’animation du 17ème Objectif de Développement Durable en pratiques (cf. résultats de l’étude exploratoire).
Grille de qualification des pratiques
Du côté de la stratégie de déploiement, ces travaux ont permis de lancer la plateforme « Piloter l’innovation sociétale : valoriser et développer ses compétences ». Fruit de près de deux décennies de recherche empirique pilotée par Le RAMEAU, il vient conclure une démarche pédagogique initiée en 2014 que retrace ce Récit « Intérêt général : Récit d’un chemin de recherche empirique ! ».
L’investissement en « Commun(s) » au service de l’intérêt général : Après une phase d’expérimentation de 2020 à 2022, puis de prototypage en 2023 et 2024, le Fonds ODD 17 se propose de déployer le programme « Réussir ensemble la territorialisation des transitions » sur les 12 régions métropolitaines et un premier territoire ultra-marin. A partir d’une qualification du « 1er kilomètre des besoins » réalisée avec les acteurs locaux, d’un maillage territorial de 350 « catalyseurs territoriaux », des plateformes d’accompagnement numériques et de solutions de financement & d’investissement éprouvées durant 5 ans, l’ambition est d’être en mesure en 2025 de couvrir 200 nouveaux territoires. C’est ainsi 3 M€ supplémentaires qui devraient s’ajuter aux 5 M€ d’investissement déjà réalisés.
Pour conclure l’année 2024, la note « Décrypter une valeur écosystémique » a éclairé les enjeux et les défis d’une approche des équilibres socio-économiques par la valeur collective au sein d’un écosystème. Elle constitue une note de cadrage des orientations au cœur de l’action 2025 du RAMEAU : donner de la valeur en « Commun(s) ».
Pourquoi faire le « Pari de la confiance » en ce début 2025 ?
En une décennie, les avancées ont été significatives… même si elles sont restées « sous les radars ». Les 10 propositions faites lors des Assises de l’Entrepreneuriat en 2013 ont été mises en œuvre. Les 21 mesures de la feuille de route ministérielle co-construites en 2019-2020 sont toujours suivies et actualisées. 2025 est une année symbolique : elle fête le 10ème anniversaire de l’Agenda 2030 des Objectifs de Développement Durable, mais aussi celui du rapport « Intérêt général : nouveaux enjeux, nouvelles alliances, nouvelle gouvernance », de la publication « Modèle d’investisseur sociétal » lancée au CESE en juin 2015, ainsi que de la méthode d’évaluation partenariale. Qu’est ce qui empêche aujourd’hui de croire qu’il ne sera pas possible de faire de nouvelles avancées significatives ? Rien, sinon le doute d’une capacité collective à réussir ensemble ce qu’il est impossible à chacun de faire ! Pourquoi ne pas lever ce doute en passant à l’Acte au plus près du « 1er kilomètre des besoins » ?
En 2025, ensemble, créons de la valeur en « Commun(s) » !