ODD 17 : tout y est !

Le moins que l’on puisse dire est que le mois de mai aura été un temps favorable à la pédagogie sur l’ODD 17. Cette nouvelle philosophie politique du « jouer collectif » marque un réel tournant dans sa capacité à faire (re)connaitre que le « Collective Impact » à la Française existe déjà. Vous en voulez la preuve ?

La théorie du changement est fondée sur 7 forces (cf. schéma) dont les 3 premières correspondent aux moteurs du changement. Pour qu’une réelle transformation puisse se faire, il faut 3 conditions : la prise de conscience de la nécessité de changer, la vision du Cap où aller, et la démonstration que c’est possible au travers d’exemples innovants qui prouve la faisabilité de la transformation… même s’il ne s’agit pas là de la promesse d’un « long fleuve tranquille ».

Concernant la 1ère force, qui peut encore douter de la nécessité du changement ? S’ils restaient encore quelques « irréductibles gaulois » avant la crise, cette dernière à fait exploser en vol toutes les dernières arrogances. Déjà l’étude IMPACT-Citoyens d’octobre dernier indiquait clairement les attentes des Français sur le « devoir d’alliance », mais plus encore le sondage « jouer collectif en sortie de crise » publié début mai confirme l’urgence de passer à l’action.

Concernant la 2ème force, le programme ministériel de 4 chantiers et 21 mesures validé par le Secrétaire d’Etat Gabriel ATTAL le 7 mai correspond à ce que l’on appelle dans le chemin du médicament « l’AMM – Autorisation de Mise sur le Marché ». Autrement dit, c’est à la fois la (re)connaissance de l’utilité de « faire alliance », mais plus encore une vision ministérielle cohérente avec les attentes des citoyens, des organisations et des territoires… qui sont déjà à l’œuvre pour rendre cette réalité toujours plus lisible et visible.

Concernant la 3ème force, le webinaire « les exemples inspirants de co-construction territoriale » du 28 mai (accessible en replay) éclaire sur la diversité des modes de coopération, sur la place de l’Etat, des catalyseurs territoriaux, des Fondations et des entreprises au service des actions/acteurs d’intérêt général afin d’inventer ensemble des solutions qui réduisent les fragilités tout en faisant émerger de nouveaux moteurs de développement économique durable. C’est là la définition même de la co-construction du bien commun qui permet de passer de l’ère du « OU » caractérisé par la prédominance du « JE » à celle du « ET » incarné par la (ré)-émergence du « NOUS ». Autrement dit, la (re)découverte du LIEN commun que nous avions tous oublié…

Pour aller plus loin et agir dès aujourd’hui, le mois de mai a aussi été propice en nouvel outil :

Alors, n’attendons plus, accélérons notre capacité à « jouer collectif » au travers d’alliances stratégiques au service du bien commun, et répondons ainsi aux aspirations de 81% des Français… s’il faut respecter les « irréductibles gaulois » qui ne veulent pas sortir de leur scepticisme, il est urgent d’agir et de ne plus se laisser berner par de faux discours qui ne correspondent pas/plus à la réalité de terrain, et qui retardent le passage à l’acte. Entreprendre, c’est prendre des risques et faire le « pari de la confiance ». Fort de nos racines et des « preuves de concept » de plus en plus nombreuses sur notre capacité à dépasser nos inerties, en cette fin du mois de mai, nous pouvons avoir confiance dans l’avenir !